à l'aube de mes 34 ans j'ai quitté mon cdi, mon bilan un an plus tard

Voilà un an que j'ai quitté mon cdi, cette valeur sûre qui est censé apaisé et rendre notre vie heureuse.

 

 

C’est là que je me rends compte à quel point toute ma vie etait régie par ce CDI : l’heure à laquelle je pars le matin et je rentre le soir, à quels moments de l’année je peux avoir une semaine ou deux de repos.

Ma famille et mes projets devaient se contenter des restes.

Ces moments où j'étaistrop souvent iritable, usée physhologiquement, trop fatiguée pour accomplir quoi que ce soit de productif. 

Je vivais pour travailler et donc nourrir ma famille au lieu de travailler pour vivre.

On nous vend le CDI comme le graal absolu à obtenir dans notre vie professionnelle. 

Et je suis certaine que beaucoup de personnes sont très satisfaites du leur, mais en ce qui me concerne, mon CDI m’épuisait, me bouffait de l'intérieur,prenait quasi tout mon temps, mon énergie et m’empêchait de m’accomplir au lieu de m’apporter l’épanouissement professionnel promis.

Réussite sociale et bonheur en fait beaucoup de monde ne sont pas heureux dans leur travail mais se voile la face et on peur du changement !!!

Mais du coup on fait quoi et bien après un bilan de compétences qui ne m'a baucoup apporté j'ai

sauter dans le vide  

Et oui faire le grand saut, ne pas savoir ce que l'avenir sera fait
bye bye habitudes et rituels

Affronter la peur du manque d'argent, le chômage et bien sûr tous les bouleversements que cela entraine.

Sans compter les remarques.

Pourtant je n'ai jamais été aussi heureuse.

L'argent manque un peu en fin de mois mais je profite de mes enfants et de mon mari, je fais ce qu'il me plait quand il me plait.

Je crée, patouille, invente sans cesse. 

En clair je m'épanouie après plus de 15 ans de boulot et de nombreuses déceptions professionnels.
Mais voilà Mubucréa existe maintenant
Je me bats pour que ce rêve de petite fille reste et progresse de jour en jour.

Alors n'hésitez pas à aller faire un tour sur mon autre site par ici

Et vous, avez vous trouvez votre voie
J'ose enfin vous en parler un an après.